Une preuve supplémentaire de l'existence d'une affaire de Cadillac

Publié le par Claudine Jourdan Gérard

Boulogne-Billancourt

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Pour suivre les événements qui se sont enchaînés, entraînant la mise en cause de Guillaume Seznec il faut se référer à la primo enquête de Jean Pouliquen rendue publique par B.Rouz. 

"Nous retournâmes au domicile de l'Américain Ackermann que nous avions vainement recherché le matin. Sa femme se trouvait à la maison et nous invita à entrer pour attendre son mari qui du reste ne tarda pas à rentrer.

Nous lui exposâmes que, de passage à Paris, nous venions lui rendre visite de la part de son ami Seznec de Morlaix et nous lui demandâmes s'il n'avait point récemment reçu la visite de M. Quemeneur venu à Paris pour affaires quinze jours auparavant. 

Il nous répondit qu'il n'avait vu personne et que quelques jours auparavant il avait envoyé par télégramme à Seznec la même réponse.

Comme je lui demandais s'il ne connaissait point un Américain du nom de Sherdy ou Charly s'occupant d'automobiles, il me répondit qu'il avait autrefois connu une personne de ce nom ou prénom et qu'il y en avait des quantités.

Je demandais encore s'il n'avait pas entendu parler de marchés de vente ou d'achat d'automobiles. Sa femme prenant la parole répondit qu'il y avait quelques mois elle avait entendu son mari parler de ventes d'automobiles Cadillac à des Américains; il avoua qu'il avait été effectivement question de cette affaire mais qu'elle n'avait pas eu de suite.

Cette coïncidence me parut bizarre et je quittais Ackermann persuadé qu'il savait plus long qu'il ne voulait dire et qu'il avait été l'associé de Seznec. "

 

" Je décidais immédiatement de porter plainte le lendemain matin et de saisir la police.

 

Primo enquête de Jean Pouliquen publiée par  B.Rouz. "Affaire Quéméneur Seznec ", p. 88 et 89

Une affaire de vente de voitures à des Américains qui n'a pas eu de suite...

Peut être parce que  Pierre Quéméneur a rebroussé  chemin et a pris à Dreux un train pour la Bretagne. 

Ou pour une autre raison...

Publié dans Il y a cent ans

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