L' affaire des Cadillac

L'affaire des Cadillac est une pièce maîtresse du contrat moral qui liait le couple Seznec à Pierre Quéméneur. 

L'affaire des Cadillac est clairement l'affaire de Pierre Quéméneur. On le sait grâce aux dépositions de son banquier Gabriel Saleun et de son ami Julien le grand. 

Son frère Louis Quéméner à reconnu être au courant de ce projet.

L'affaire des Cadillac, du propre aveu de Pierre Quéméneur, était un projet transitoire destiné à renflouer les caisses. Guillaume Seznec y est associé d'après les explications qu'il a donné. 

Guillaume Seznec, toujours d'après les dires de Pierre Quéméneur, aurait investi 40 à 50 000fr dans L'affaire. 

Argent qui est probablement le produit du change des dollars-or de Marie-Jeanne. 

Et à la clé un projet commun d'exploitation des galets du Trieux, une usine de concassage. 

L'affaire des Cadillac à été proposée par un américain en chair et en os que Pierre Quéméneur dit avoir rencontré. Un personnage haut placé dans l'administration américaine où qui l'a fait croire. Bertrand Vilain à identifié un personnage qui correspond à la description faite par Pierre Quéméneur. 

Pierre Quéméneur a-t-il rencontré cet américain ?

Il en a eu la possibilité si on considère comme recevable le témoignage de François Le Her et la première déclaration d'Alfred Bègué. 

Dans ce cas il y a pu y avoir escroquerie, perte de capitaux et explications orageuses avec Marie-Jeanne. 

Si l'on considère comme plus crédible le témoignage de Me Danguy des Déserts,  Pierre Quéméneur serait rentré précipitamment en Bretagne dans la nuit du 25 au 26 mai. Il serait passé à la gare de Rennes le 26 en début d'après-midi et serait arrivé à Morlaix le samedi soir. 

Fâché avec son partenaire il aurait bien pu conter fleurette à son épouse et lui faire miroiter des projets d'avenir commun qui auraient mis la dame en colère. 

Elle n'était pas seule au foyer. N'oublions pas qu' Angèle, la robuste servante montait la garde.

Ouest-Eclair 8 juillet 1923

Le journaliste de L'Ouest-Eclair ( livraison du 8 Juillet 1923) à interviewé un témoin de Rennes qui a pris l'apéritif avec Pierre Quéméneur en attendant Guillaume Seznec. 

Cette répartie de Pierre Quéméneur :

En tous cas, dit M.Quéméneur, si mon ami tarde trop, je vais prendre le train car je tiens à être à Paris le Plus vite possible

C'est donc bien Pierre Quéméneur

-qui a rendez-vous

-avec un américain a-t-l dit les jours précédents à Gabriel Saleun et à Julien Legrand,

-pour une affaire de voitures américaine.

-Et nous le trouvons à Rennes ce jeudi 24 mai 1923, pressé de conclure ce marché.

C'est donc bien lui, et non Guillaume Seznec qui est à la manoeuvre dans cette affaire de Cadillac