Un accusé aux abois

Publié le par Claudine Jourdan Gérard

Un accusé aux abois

En se rendant coupable de faux G.Seznec a mis le pied dans un piège à loups. 

Est-ce lui qui les a fabriqués? Son fils en doute. 

Est-ce lui qui s'est rendu au Havre? Son petit-fils refuse de le croire. 

Une instruction uniquement à charge fait douter du bien-fondé de l'accusation 

Des contradictions des témoins aggravent le doute. 

Des preuves qui n'en sont pas rendent inacceptable la façon dont le prévenu est traité. 

Il n'y avait pas de fiche d'hôtel au Perroquet vert ? À Pré en Pail non plus!.

Le garagiste Amice n'a pas été convaincant ? La police a moins fait la fine bouche avec le témoignage à charge du garagiste Hodey. 

Hilaire Métais n'est pas sûr de son agenda ? Est-ce une preuve suffisante pour convaincre G.Seznec de mensonge?

Cela a pourtant été le cas.

Mauvaise réputation, délit de sale gueule, pauvres moyens de la police d'après un journaliste du Journal. 

La France entière connaît, grâce à la presse, la progression de l'instruction. Seul le mis en cause l'ignore. 

Un prévenu libérable joue les messieurs bons offices, moyennant finances, pour chercher des preuves préfabriquées. Les finances ayant manqué voilà que ce prévenu a des remords et balance. 

Ça me dit quelque chose ce procédé. Pour prendre en défaut ces satanés suspects qui ne veulent pas avouer. 

Oui, aux abois G.Seznec a cherché des alibis. Est-ce une preuve de culpabilité?

Dans cette terrible histoire la police a déduit des faux en écritures le crime crapuleux. 

Lorsque G.Seznec à compris que ce piège se refermait sur lui, il s'est affolé. 

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