Hilaire Métais, un ami de trente ans...

Publié le par Claudine Jourdan Gérard

Hilaire Métais, un ami de trente ans...

De trente ans , pas tout à fait puisque d'après Guy Penaud c'est au début de la guerre, en 1915-1916 que G.Seznec aurait fait sa connaissance. 

Il était au courant de l'affaire des Cadillac, G.Seznec lui en a parlé fin février début mars 1923.

 

Mais l'ami Métais ne pensait pas que du bien de notre homme. Il le considérait comme "un brasseur d'affaires mais n'en réalisant aucune ".

Chez B.Rouz le son de cloche n'est pas plus mélodieux : Hilaire Métais se plaignant de n' avoir jamais été payé par l'entrepreneur Seznec. 

Un ami pas très motivé pour le défendre, pris d'un doute...

Très évasif devant le juge d'instruction. Certes il a vu G.Seznec entre le 11 et le 15 juin, mais quel jour ? Il ne saurait l'affirmer. Et c'est peut-être vrai ! Il ne peut pas préciser la date. De toutes façons en rassemblant ses souvenirs G.Seznec a finalement affirmé au juge qu'il est allé à Saint Pierre Quilbignon le 13 juin pour prendre les mesures d'un terrain à clôturer. Personne ne peut prouver le contraire !

Tout cela ne change rien au problème. Qui que ce soit, G.Seznec ou un proche, s'est rendu au Havre pour poster un télégramme destiné à rassurer la famille Quéméneur, il s'agissait d'un faux télégramme. Ce faux télégramme rendait G.Seznec suspect n°1. La police n'a pas cherché dans son entourage une autre explication. Qui lui a d'ailleurs été soigneusement dissimulée par G.Seznec lui-même.

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