Les quatre vérités

Il y a 4 vérités :

-la vérité journalistique. Lorsque on compare les reportages de plusieurs journalistes sur le même événement on comprend vite qu'elle est très relative. 

- la vérité historique, déjà plus sérieuse car vérifiée par des historiens dont c'est le métier. Encore faut-il qu'ils aient les bons documents et que les plus importants ne soient pas soustraits à leur examen. 

- la vérité judiciaire qui est ce que plaident les avocats et ce que concluent les juges suivant leur intime conviction. 

-la vérité subjective du protagoniste qui sait ce qui est vrai et ce qui est faux. 

Un seul connaissait la vérité  de l'affaire qui nous divise: c'est Guillaume Seznec. Peut-être aussi son épouse et en partie son fils.

La discrétion de Petit-Guillaume et de ses fils plaide en faveur de son témoignage 

Lorsqu'on lit entre les lignes des courriers échangés entre Guillaume Seznec et son épouse, entre Guillaume Seznec et ses enfants on devine une vérité psychologique : la vérité d'une victime d'une grossière erreur judiciaire. Mais qui ne peut pas avouer la vérité qu'il connaît. 

Denis Langlois, avec son livre "pour en finir avec l'affaire Seznec " invite à reconsidérer cette affaire avec davantage d'équité.