En relisant la presse de l'époque...

En relisant la presse de l'époque on s'aperçoit que ce n'est pas d'aujourd'hui que les fuites policières alimentaient  une presse écrite nombreuse et concurrentielle. 

Seznec en panne d'essence à la Queue les Yvelines. Pas normal ça...c'est bien parce que il est allé jeter le corps à la Seine.

Toujours à la Queue les Yvelines on apprend que l'on a dû lui prêter un cric alors que la veille un garagiste a utilisé celui de la Cadillac. 

Mais c'est bien sûr ! C'est que le cric de Seznec a été l'arme du crime et qu'il a servi à lester le corps. 

Enfin pas sûr parce que le 26 mai à Dreux l'aide mécanicien du garagiste de la veille a vu dans la voiture une couverture noire recouvrant quelque chose de volumineux : peut-être le corps de la victime ?

D'ailleurs à Mayenne un médecin et sa femme ont vu quelqu'un jeter un paquet volumineux et nauséabond dans la rivière. 

Ce jour-là tous les journaux signalent dans un entrefilet qu'un receveur des transports parisiens déclare avoir croisé le Conseiller Général. 

Pas précis ce gars-là...pas sérieux...puisqu'on vous dit, nous les journalistes, que Seznec a tué Quéméneur, pour lui piquer son fric.